Entre loyauté et souveraineté

loyauté et souveraineté

En travaillant sur un nouveau programme de groupe que je m’apprête à lancer, j’ai été amenée à réfléchir aux notions de tribus et de loyauté. 

Au fil des vies et des âges, nous nous identifions à différentes « tribus », ce qui nous donne un sentiment d’appartenance. C’est naturel et notre 1er chakra en a besoin. 

Notre famille de sang, la société dans laquelle nous grandissons, le pays dans lequel nous vivons, les communautés religieuses ou sociales auxquelles nous nous identifions, nos groupes d’amis… 

Mais aussi les croyances et les mémoires collectives et transgénérationnelles qui se sont inscrites dans notre ADN, les bagages conscients et inconscients qui coulent dans nos veines…

Ce sentiment d’appartenance et ces héritages nous permettent de nous définir et de partager avec ceux qui nous sont proches des codes de conduite et de pensée sécurisants. Cela représente une base solide dont nous avons besoin alors que nous nous construisons, en particulier durant l’enfance.

Jusqu’au jour où vient le moment de remettre ces bases en question. C’est, là aussi, un processus naturel, que l’on voit notamment à l’adolescence.

En tant qu’adulte, quand on fait le choix de l’évolution, quand on ouvre de plus en plus les yeux sur notre véritable nature, on est naturellement amenés à aller plus loin et à remettre en questions des croyances et des modes de fonctionnement jusque-là inconscients. 

C’est l’étape de l’affranchissement. La prise de conscience de tous ces éléments qui nous freinent :

  • les croyances familiales liées à la santé ou à l’argent
  • la définition du travail perpétuée par la société
  • les valeurs classiquement transmises par l’éducation
  • le système politique et social qui définit notre réalité actuelle…

On se questionne, on redéfinit alors ce qui nous paraît juste. Petit à petit, on choisit consciemment ce qu’on garde et ce dont on s’affranchît, pour devenir des êtres de plus en plus libres et souverains.

Mais, bien souvent, nous faisons face à des résistances, parce qu’une partie de nous est encore attachée à ce sentiment de loyauté envers nos diverses « tribus ». Des peurs font surfaces :

  • peur d’être rejetés par notre famille si l’on ose remettre en question notre héritage
  • peur de se retrouver seuls si l’on se libère des croyances du collectif
  • peur d’être jugés, punis si l’on ose croire à autre chose
  • peur d’être tenus à l’écart si l’on remet en question les décisions des puissants…

Ces peurs sont naturelles, ce réflexe de loyauté aussi : autrefois, quand notre survie dépendait littéralement de notre appartenance à notre tribu, cette appartenance était vitale.

Aujourd’hui, nous pouvons faire le choix d’accueillir et de reconnaître nos peurs, tout en redéfinissant nos croyances et en créant de nouveaux modes de fonctionnement qui soutiennent notre évolution et notre liberté.

Nous pouvons choisir un autre type de loyauté : la loyauté envers notre souveraineté. 

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